29 septembre 2020 · EUROPE DE L’EST
Bilan | Un an d'Erasmus à Budapest
Cela fait quelques mois maintenant que je suis rentrée de mon échange à Budapest, l’heure du bilan a sonné ! Un Erasmus, c’est des rencontres, des cours plus ou moins intéressants, des voyages, des bons moments … Et un Erasmus à Budapest, c’est deux fois plus de sorties (aaah les ruin bars et les restaurants pas chers) et des longs après-midis dans les thermes ! On en parle moins, mais un Erasmus peut aussi comporter son lot de moments un peu moins drôles (rien d’insurmontable non plus, ouf !).
Dans cet article, je vous dresse donc le bilan complet de mon Erasmus, les nombreuses joies mais aussi les quelques peines. Partir loin de chez soi pendant ses études est une chance inouïe et je recommande grandement cette superbe expérience aux personnes qui en ont la possibilité !
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Une année d’Erasmus en quelques chiffres
6500 photos
324 heures de cours
220 jours passés à Budapest
8 visites de proches
7 pays visités
6 colocataires
4 villes visitées en Hongrie
3 retours en France
1 envie d’y retourner
Avant de commencer … Erasmus à Budapest : la vidéo !
Pendant le deuxième semestre, j’ai voulu faire une courte vidéo et ai filmé une seconde chaque jour (j’avoue, je n’ai pas été tous les jours très très sérieuse) pour garder un petit souvenir original. J’ai utilisé pour cela l’application One Second Everyday. Des soirées billard, l’université, des restaurants, des soirées, … plein de petits fragments de ma vie en Hongrie sont dans cette vidéo 🙂
J’espère que cela vous plaira !
Contexte
Après deux ans de prépa, j’ai intégré une école de commerce à Lille. Comme beaucoup d’autres, notre école nous obligeait à valider au moins un semestre à l’étranger. J’arrivais en fin de cursus et n’étais toujours pas partie donc je devais vraiment partir en Master 2.
Pendant plusieurs mois, j’ai réfléchi aux destinations qui m’intéressaient. Il faut réaliser un savant calcul en tenant compte de plusieurs paramètres : la destination, les cours disponibles dans l’université partenaire, le coût de la vie mais aussi les chances qu’on a d’obtenir cette destination (on est affecté en fonction de notre moyenne). Après plusieurs mois de réflexion (et après avoir eu l’impression à de multiples reprises de jouer ma vie), j’ai envoyé ma liste de vœux d’affectation à l’école. Prague, Vienne, Lisbonne, … plusieurs grandes villes européennes me faisaient de l’œil. Mais c’est finalement Budapest que j’ai mis en tête de ma liste. Et quelques semaines plus tard, j’ai appris que j’irai en Hongrie. L’aventure peut commencer !
Premières impressions
Je ne connaissais pas du tout Budapest même si j’en avais beaucoup entendu parler. Après avoir survécu à la recherche d’appartement et après avoir eu bien du mal à boucler mes deux valises, j’avais vraiment hâte de partir.
Le vol Charleroi-Budapest était déjà une sacrée aventure. Gros orage, temps de vol rallongé, turbulences, aéroport de Budapest fermé, … ce vol était pour le moins chaotique. À peine sortie de l’aéroport, je sautai dans un taxi direction mon nouvel appartement.
La route qui relie l’aéroport au centre-ville m’a paru plutôt longue. À travers la vitre du taxi, je découvrais la banlieue de Budapest sous la pluie battante. J’avoue que je n’étais pas très rassurée. Le décor le long de cette longue route n’était pas très engageant.
Trois quarts d’heure et 25 euros plus tard, c’est sous une pluie torrentielle que je suis arrivée en bas de mon immeuble. Une dame de l’agence à laquelle j’avais loué mon appartement m’attendait vaillamment sous le porche. Elle me fit découvrir l’appartement et je signai des papiers. Quelques minutes plus tard, je me retrouvais seule dans ce grand appartement. Je ne sais pas si c’est à cause de l’orage qui grondait toujours dehors ou à cause de l’appartement qui me paraissait bien vide, mais cela n’aura pas été ma meilleure nuit à Budapest.
Heureusement, dès le lendemain, la rencontre avec deux de mes colocs a gommé cette première impression un peu bizarre. La troisième coloc est arrivée quelques jours plus tard. La semaine d’intégration a commencé deux jours après, le coup d’envoi était donné !
Un Erasmus à Budapest : entre voyages, sorties et rencontres
Comme j’ai déjà pu l’évoquer dans mon article dédié à la préparation d’un Erasmus à Budapest, il y a certains avantages à choisir la Hongrie comme lieu d’échange universitaire. L’une d’elles est évidemment le coût de la vie relativement peu élevé en comparaison à la France. Cela permet notamment de pouvoir sortir beaucoup, d’autant plus que les restaurants et bars ne manquent pas à Budapest !
Un autre point positif est que Budapest est au carrefour de plein de pays. Slovénie, Autriche, Pologne, Allemagne, Monténégro, Serbie, Roumanie, Slovaquie … une dizaine de pays est facilement accessible depuis la Hongrie. Que ce soit par bus ou par avion, les transports ne sont pas chers (60 euros l’aller-retour pour aller à Berlin en avion ; une petite vingtaine d’euros l’aller-retour en bus jusque Vienne). Entre Bratislava, Berlin, Vienne ou Prague, j’avoue que j’en ai largement profité !
Un échange Erasmus est aussi l’occasion de faire le plein de nouvelles rencontres. Que ce soit en cours, lors d’événements ou dans sa colocation (Nina et Timothée si vous passez par là !), les prétextes pour les rencontres sont nombreux.
Le but premier : étudier
Les voyages et les sorties c’est bien beau, mais l’objectif principal lorsque l’on part en Erasmus c’est d’étudier. Dans mon cas, je venais compléter mon cursus en école de commerce à Lille avec une année de cours à la Corvinus Business School de Budapest. Emplois du temps légers, week-ends de trois jours (ou quatre pour les plus chanceux), … nous avions la possibilité de choisir nos cours en fonction de leurs contenus et de leurs horaires ce qui donnait souvent des week-ends à rallonge. Tout comme en France, le contenu des cours n’était pas des plus riches ni des plus stimulants ce qui avait au moins le mérite de nous laisser beaucoup de temps libre. Le volume horaire des cours et la dose de travail associée étaient donc parfaitement compatibles avec l’organisation de week-end à l’étranger ou le développement de projets personnels.
Le développement du blog
En parlant d’initiatives personnelles, cet échange à Budapest a été l’occasion pour moi d’avancer sur certains projets qui me tenaient à cœur, notamment ce blog qui avait été créé quelques mois avant de partir. Je ne voyageais pas tellement et au moment de la création de ce site, j’avais surtout envie de créer une sorte de magazine en ligne où il serait question de la culture sous toutes ces formes. L’aspect voyage ne devait être que minoritaire. Globalement, j’avais plein d’idées, plein de projets mais pas forcément énormément de temps à y consacrer.
Cette année à Budapest a donné un petit coup de frais et une dynamique nouvelle au blog. C’est à partir de ce moment que le voyage y a pris une place importante (à ce propos, j’avoue que je ne suis pas très à jour mais plusieurs articles sur Prague, Milan et le Portugal notamment vont être mis en ligne d’ici la fin de l’année).
Un deuxième semestre en demi-teinte
C’est un peu le risque lorsque l’on reste un an : il y a forcément un semestre mieux que l’autre. Ou au mieux, ils sont très différents. Je n’y ai pas échappé et après un super premier semestre bercé par l’excitation de la découverte de la ville et les nombreuses rencontres, le deuxième semestre a paru un peu fade. Sans doute la faute à la routine et aussi au fait qu’il y avait beaucoup moins d’étudiants étrangers au deuxième semestre comparé au premier.
Les derniers moments sur place et le retour en France
Le dernier mois à Budapest a été très intense. Entre les partiels, la rédaction du mémoire, les dernières visites et voyages et les soirées d’au revoir, je ne savais plus où donner de la tête. On voulait profiter le plus possible et faire toutes ces choses que l’on a repoussé parce que « on est là six mois/un an, on a le temps ». Le mois de mai a ainsi été riche de sorties, visites, après-midis bibliothèque, restaurants … Un mois ultra intense pour profiter à fond des derniers moments à Budapest et pour conclure cet échange sur la meilleure note possible 🙂
En somme, cet échange aura été une expérience des plus enrichissantes. Même si je n’ai pas autant progressé en anglais que ce que je souhaitais (quelle idée de partir en Hongrie apprendre l’anglais, me direz-vous !), j’ai énormément appris sur moi-même pendant cette année. Avoir quelques mois à l’étranger est aussi un gros plus sur son CV. Bref, comme vous l’aurez compris, si c’était à refaire je resauterai dans mon Charleroi-Budapest en plein orage sans hésiter !
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D’autres articles sur Budapest sont en cours d’écriture. Vous pouvez déjà retrouver sur le blog l’article pour vous aider dans vos préparatifs si vous prévoyez de faire votre échange universitaire à Budapest et des recommandations si vous séjournez dans la capitale hongroise.
À bientôt,
Clara
Such a good experience ! Thanks for sharing your feedback 🙂
Thank you, it was nice to meet you 🙂 See you soon in Budapest !